J’ai retrouvé cette capture d’écran sur un de mes disques durs, c’était en 2010, j’avais commencé les ventes sur mon site en juin 2009. C’était le premier quatrième trimestre où je vendais sur le site d’Anatole. J’étais censé faire la moitié de mon bénéfice de l’année 2010, en fait, cela a été 59,48 € de bénéfice avec un chiffre d’affaires de 4814,69 €, donc un rendement de 1,23 %. Cela reste à vérifier, mais ce chiffre à gauche, dans la colonne “seller-centrale…”, 794,44 €, serait sans doute la commission qu’avait touché Goliath sur MON travail avec ses petits “computers” qui prennent moins de place que 4 000 € de stock, au minimum, servent à “n+1” clients, alors que moi, je devais investir dans un ordinateur à 1 200 €, une imprimante laser et ceci en double pour ne pas risquer de perdre mes 100 % de satisfaits.
Je n’aurais vendu que chez Goliath, je ne faisais pas les 300 € de marge cette année-là, RSI (charges à l’URSSAF) payées. Sur mon site, je facturais au client en moyenne deux fois le prix hors taxe des objets et faisais des frais de ports dégressifs à nuls sans que personne ne m’en ait jamais soufflé l’idée, j’étais donc dans les premiers en France à suivre ce concept sur le net, époque où, je le croyais, quelque chose était encore possible sans s’endetter.
Mais déjà, Goliath nous prenait tous nos clients de petits jouets pas chers, mais pourtant pas de pacotille ou de kermesse.
Mon panier moyen chez monsieur A la Zone était peut-être de 8 à 10 €, sur mon site de 9 à 30 €, mais avec parfois tous les frais de port à ma charge (un minimum de 3 à 5,50 €).
Il faut savoir que pour espérer vendre chez Anatole, c’est-à-dire pour être proposé par défaut chez lui, il faut avoir dans sa vitrine les plus gros stocks à chaque article, et être le moins cher. Vous comprenez pourquoi il est facile de s’endetter, d’abord par un paiement en trois fois chez votre grossiste, puis à la banque.
Ainsi, en laissant faire ceci, l’État a gonflé l’économie de production. Maintenant de gros chiffres d’affaires taxés, tous bénéfices pour Goliath qui, au lieu de quatre articles, en vendait cinq, les deux sont gagnants.
Sur votre propre site, il suffit de beaucoup et bien travailler, à la présentation, au référencement et il est moins affaire de gros (énormes) sous.
Sur internet, c’est, ou du moins, c’était, avec internet, le moteur de recherche, par son algorithme, qui voit ce que le client préfère, pas spécifiquement les capitaux en jeux.
Quand on peut être un petit vendeur à facturer l’huile de coude, et plus nombreux sur le net, les deux économies, celle, non écologique, de la construction de machines sur mesure et celle d’enrayement du chômage forcé se déséquilibrent ─ surtout quand les machines sont conçues à l’étranger, donc de manière non locale ─ ET IL EST GRAND TEMPS DE TAXER LE « GAFFEUR ».
Il est d’autant plus urgent de le taxer que ses articles sont de moins en moins produits dans notre pays. Ayant donné l’envol, de volonté politique en France d’échanges et de commerce avec la Chine en 2010, l’affaire est close ; il reste au petit vendeur à être créatif, comme avec l’idée de faire des frais de port dégressifs, ou un site moins froid, encore plus pratique et esthétique que celui de Goliath.
Le nouveau concept actuel est de favoriser le commerce internet local, et TANT MIEUX pour l’écologie, la logistique, le bon sens. Avec une population de plus en plus érudite, parfois vieillissante ou handicapée, internet, pour la pluralité des possibilités, peut avoir un intérêt majeur. D’ailleurs, qui vous dit que vous aurez votre véhicule personnel en 2030 si c’est le professionnel qui prend l’assurance et les risques à charge sur le trajet des courses redondantes, par exemple ?
Taxer les GAFFEURS, c’est aussi pousser à l’emploi local, et pourquoi pas le financer (par des aides à la création d’entreprise, sites internet communaux…), redonner leur chance aux petits e-commerçants que pénalisait A la Zone avec ses 3 % d’augmentation.
Je réalise huit ans et demi après que Goliath devait se faire un peu moins de 16,5 % de marge contre moi 1,23 % et en plus sur MES CAPITAUX !
Il se faisait “des couilles en or”, comme aurait dit mon père, lui sans transpirer, moi avec des sueurs de jour comme de nuit (froides), avec la peur d’une erreur de stocks en ayant des stocks chez Goliath (virtuels) comme chez moi, sur mon site (le tout, physique, pas virtuel). En 2012, mon site démarrait enfin un peu plus, mais une erreur de l’administration me forçait à arrêter, revendre pour 3000 € mes jouets comme beaux jouets de kermesse : c’est flagrant que cette école a dû avoir une belle fête, moi, j’étais sur les genoux, avec 6000 € DE DETTE INJUSTIFIÉE À L’ÉTAT et n’ai pu y assister . La personne de l’administration s’est bêtement excusée. Elle touchait bien plus que moi, comme curatelle de ma conjointe, elle connaissait mes revenus (pour les avoir déclarés au chiffre d’affaires, pas au réel).
Madame Lovel nous quittait pour un congé maternité, quelques années plus tard nous découvrions qu’elle se faisait virer deux ans après ma mésaventure. Deux ans après, en effet, c’était la période où je finissais de rembourser les 6000 € (négociés à 4000 €).
Je n’aurais pas travaillé à 1,23 % de rendement chez Goliath, il n’y avait pas ou peu d’indu du fait de l’erreur de la mandatée judiciaire de ma conjointe qui avait souhaité déclarer nos impôts ensemble.
Sans ces inepties ─ Goliath et madame Lovel ─, j’aurais vendu non pas ma collection de jouets, mais des articles de quatre grossistes différents et en bois.
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